Biographie succincte de Joseph Pigassou
Joseph Pigassou est né à Narbonne le 14 aout 1878.
Son Père Célestin marchand de nouveauté à Narbonne est fils de Célestin qui d'abord laboureur devient tripier-boucher. Sa Mère Lucie Rizoulières née à Gruissan est fille de Baptiste Rizoulières capitaine marin à Gruissan. Joseph conservera une maquette de son bateau qui sera perdue lors de son héritage.
Joseph fait ses études au petit séminaire de Narbonne jusqu'au baccalauréat lettres philosophie en 1896.
Joseph voulait être artiste peintre mais ses parents l'en dissuadent et il fait ses études de médecine à Toulouse.
Ses œuvres de jeunesse sont surtout des peintures à l'huile, natures mortes, paysages, vues de Gruissan, avec une palette assez sourde, académique, assez réaliste tout en travaillant la lumière, préoccupation qui s'accentuera avec l'aquarelliste qu'il sera plus tard.
Parti faire son internat à l'Hôpital de Tunis, il découvre la photographie sur plaques au gélatino-bromure. Il exerce ses talents de photographe particulièrement en Tunisie, aux Dardanelles, à Salonique, en France jusqu'à la fin de la première guerre mondiale.
Décoré de la croix de guerre pour sa bravoure dans la guerre de tranchées des Dardanelles puis de la médaille des épidémies pour son action à l'hôpital militaire de Salonique où il connaitra le Majoral du Félibrige Paul Albarel, démobilisé, il épouse Marguerite Augé à Mas-Grenier et s'installe comme médecin stomatologue à Narbonne quai Victor Hugo.
Il abandonne alors la photographie pour l'aquarelle. Paysagiste, jouant des couleurs pour traduire toutes les nuances ou contrastes de lumière, les villages du Tarn-et-Garonne puis à partir de 1925 environ, la côte méditerranéenne de Saint-Raphaël où il possède une villa, l'inspire. Quelques huiles avec une palette très lumineuse ponctueront sa production.
Toujours en contact par sa famille avec Gruissan, il fréquentera les Rizoulières, les Reverdy et aussi les Bonnot dont Louis. La proximité de certaines de leurs œuvres n'est nullement le fait du hasard. Joseph qui estime grandement Lina Bill, acquière plusieurs de ses peintures.
Avant la guerre de 1940-45, la famille quitte Narbonne et Saint-Raphaël pour Mas-Grenier où Joseph passera sa retraite avec deux passions. Peindre tant que sa vue le lui permettra et, latiniste et helléniste de formation, traduire les bucoliques de Virgile de façon singulière et originale.
Il décède à Mas-Grenier à l'automne 1961.
Peintre amateur par raison, il a produit près d'une centaine de peintures, œuvres dispersées dans le cercle familial élargi.
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