Quant à la prononciation selon Joseph Pigassou
Remarques faites par Joseph Pigassou :
Quant à la prononciation qui est la chose la plus incertaine d’une langue dont on n’a pas la pratique parlée, on pourrait peut-être, pour ce qui nous intéresse né du grec et du latin, améliorer les notions qu’on en possède en rapprochant et comparant les phonies latines et les phonies grecques (approximatives sans doute mais) qu’on voit se correspondre tout au long des Bucoliques, phonies qui ne sont qu’approximatives sans doute pour nous qui en saisissons mal les égalités, dans la plupart des cas, mais qui n’en sont pas moins dans certains autres cas d’une équivalence et même d’une identité impressionnante. Mais ces rapprochements et ces comparaisons entraineraient à des développements qui ne peuvent trouver place ici.
On remarquera néanmoins que l’iotacisme[1] semble avoir tenu dans le parler gréco-romain, une place presque aussi grande que dans le grec moderne et qu’il remonte probablement plus haut.
On remarquera aussi que dans la phrase virgilienne dans les Bucoliques procède généralement par construction logique et suit le fil des idées, ce qui laisse penser que la construction libre tant du poète que des prosateurs de cette époque, relève plutôt du raffinement que du naturel.
[1] Emploi fréquent du son ou de la lettre i dans une langue : l’iotacisme est commun dans le grec moderne.
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